[dossier] Fabrique de frontières terrestres, sociales et culturelles
Notre époque, celle de l’hypermondialisation, est victime de l’empreinte laissée par son histoire, par l’histoire de ces migrations humaines dressant pléthores de frontières sur son chemin. À l’instar des philosophes du siècle des Lumières, les artistes du XXIe siècle sont les premiers à revendiquer leur volonté d’abolir et de redéfinir ses frontières (in)humaines.
La phénomène migratoire aux frontières de l’art et de la politique
Comme l’exprime sans détour Jean-Pierre Warnier, les migrations humaines sont toujours présentes au XXIe siècle et « s’inscrivent dans le prolongement des dynamiques propres au phénomène humain. » ❶ En revanche, dans le cas des migrations le concept a été inversé dans son entièreté. Alors que les migrations étaient reconnues comme gage de pouvoir et de commerce à l’époque des découvertes et colonisations, leur signification a pris une toute autre tournure. À ce titre, l’introduction de la plaidoirie d’Amadou Mbaye ❷, lors du Concours de plaidoiries pour les droits de l’homme ❸, illustre à la perfection ce revirement de situation, faisant basculer les mobilités humaines, de puissance colonisatrice à misère inhumaine :
[…] Le 27 août 2015, les corps de soixante et onze migrants ont été découverts dans la remorque arrière d’un camion, lequel était abandonné sur une route autrichienne, dans la périphérie de Vienne. Il y avait alors là les cadavres de femmes, d’hommes, d’enfants même, qui furent sans doute pour beaucoup des pères et des mères, des filles et de fils, des frères et des sœurs. Venus ici, en Europe, dans l’espoir d’une vie meilleure, ils n’auront pourtant trouvé que la mort. Cette mort, cette même mort, qui déjà chez eux les attendait. Des tragédies telles que celle-ci, on peut tristement en citer des dizaines, mais toutes sont le reflet de la réalité de nos frontières, hostiles et mortelles. Ces êtres humains, des êtres humains qui fuyaient la guerre, des persécutions, qui ont traversé littéralement des mers, des continents, auront vu leurs espérances brisées, broyées par l’hiver européen. C’est pour cela que je suis ici aujourd’hui devant vous, pour donner une voix à ceux qui n’ont personne pour être entendus. […]. » ❹
Ces corps humains décrient par Amadou Mbaye, se situent au cœur des multiples frontières terrestres, sociales et politiques, de plus en plus envahissantes. Alors qu’en 2015 Patrice Joly, pose une question fondamentale via l’article « Tous Migrants ? » ❺,
Les artistes doivent-ils réagir « esthétiquement » aux maux de la société, doivent-ils porter une parole différente de celles des médias, des « politiques » ou doivent-ils se résoudre à n’être qu’une caisse d’enregistrement, conscients de leur impuissance à agir sur les phénomènes globaux qui assaillent régulièrement le monde ?
de son côté, Hou Hanru ❻ y répond dès 2009 en affirmant que même si la relation entre art et migrations est encore timide en France, dans d’autres pays comme la Chine, l’Inde ou encore le Moyen-Orient, les artistes questionnent au quotidien des tensions sociales, géopolitiques et plus particulièrement migratoires. ❼
fig 1. Jamshid Golmakani, Iran : cri d'un peuple indigné, 2013, film documentaire, capture d’image. ©Horizon communication
fig 2. Jamshid Golmakani, Iran : le rêve d'une démocratie, film documentaire, capture d’image. ©Horizon communication
Jamshid Golmakani ❽ a également balayé d’un revers de main cette interrogation. Exilé politique (Révolution iranienne de 1979), il a tout d’abord été reporter-photographe et journaliste à Téhéran, avant de devenir titulaire d’un doctorat en cinéma-télévision à la Sorbonne. C’est alors qu’il décide de produire et de réaliser des reportages et des documentaires sur le thème de l’exil et plus largement sur des sujets concernant les droits de l’homme. La frontière entre le statut de journaliste-citoyen, observateur, sensible et engagé, vers celui de réalisateur désireux de communiquer avec les autres, s’est fait naturellement, puisque les deux abordent une notion commune, celle de « la démocratie ». En revanche, la réalisation permet une diffusion plus universelle et émane d’un besoin de supprimer les frontières culturelles, d’aider les populations à mieux se comprendre entre elles. Ses deux films documentaires, Iran : Cri d’un peuple indigné ❾ (fig. 1) et Iran : le rêve d’une démocratie ❶⓿ (fig. 2), interrogent l’oppression et la répression du peuple iranien imposée par la République Islamique, instaurée par les Aytollahs depuis la Révolution de 1979. Ils interrogent également les droits fondamentaux des peuples, privés et muselés par un régime totalitaire depuis trente-quatre ans.
Depuis juillet 2017, Jamshid Golmakani se concentre sur la réalisation d’un nouveau documentaire, narrant son arrivée à Madrid, première ville d’accueil de son exil en 1980. Ce travail de mémoire, interroge les frontières, la mobilité, le voyage et l’humanité des hommes. À cette occasion, il revient lors d’un entretien ❶❶, quelques jours après avoir foulé, pour la première fois depuis quinze ans, le sol de Madrid, et nous raconte la naissance de « Yo soy Madrileño » ❶❷.
À la fois chercheur, journaliste, réalisateur et exilé politique, Jamshid Golmakani, représente ces artistes-citoyens, qui propulsent le phénomène migratoire du XXIe siècle aux frontières de l’art et de la politique. Autre terrain de création et d’engagement artistique, les frontières, passages obligés des migrations, sont également devenues des outils du pouvoir, non seulement politiques mais aussi artistiques.
Frontières terrestres et culturelles : des outils du pouvoir (artistique)
La troisième vague de mondialisation (1970-2008), a considérablement fait basculer les enjeux mondiaux. Les migrations nationales ❶❸ puis internationales , sont devenues une préoccupation planétaire, basculant vers une globalisation des migrations. Comme nous l’avons entrevu précédemment, les flux migratoires internationaux ne sont pas récents. En revanche, comme le prouve Gildas Simon à travers son ouvrage La planète migratoire dans la mondialisation ❶❹, ce qui a changé
c’est la relation intime qui unit désormais cette mobilité des humains (du Sud vers le Nord, mais aussi dans le cadre respectif des Nords et des Suds) aux mutations profondes qui affectent les économies nationales (désormais transnationales) [16] et les territoires (de moins en moins clos, mais toujours plus urbanisés, voire métropolisés) de la planète. ❶❺
fig.3 Francis Alÿs, Bridge/Puente, 2006, performance, capture d’image de la vidéo de la performance, 6’51. ©Francis Alÿs
Cette globalisation des migrations a depuis longtemps intéressé les artistes, qui se sont appropriés les problématiques qui s’en dégagent, à travers des actions poétiques, humaines et politiques. C’est le cas de Francis Alÿs ❶❻, ancien architecte belge, vivant et travaillant à Mexico. Son œuvre Bridge/Puente (fig.3), réalisé en 2006, lors d’un projet entre les communautés de pêcheurs de La Havane (Cuba) et celle de Key West (Floride), en collaboration avec l’artiste et son équipe, questionne la place de l’artiste au sein des conflits frontaliers :
Nous sommes deux personnes, l’une donne une claque à l’autre et c’est tout. Nous avons rompu le dialogue. Cela signifie que vous et moi ne serons pas en mesure de discuter de quoi que ce soit ou de traiter quoi que ce soit, et nous ne serons pas d’accord sur quoi que ce soit. Il doit y avoir une troisième personne qui parle pour nous deux. Et cela peut nous amener à prendre une décision. Il doit y avoir quelqu’un, que je crois être l’artiste. Il peut être la troisième personne, qui peut créer un dialogue, qui peut adoucir les tensions politiques entre les deux pays, de sorte qu’il puisse y avoir un dialogue ensuite. ❶❼
fig.4 Francis Alÿs, Don't Cross the Bridge Before You Get to the River, 2008, performance, capture d’image de la video de la performance, 7’96. ©Francis Alÿs
Les communautés de pêcheurs de La Havane et de Key West ont été invités à créer un pont flottant entre Cuba et les États-Unis, par le biais de l’alignement de leurs bateaux. Pour que cette ligne symbolique puisse prendre forme et effacer cette frontière géopolitique tendue, ni Cuba, ni les États-Unis n’ont été informé de ces tentatives simultanées. Cependant, le résultat ne fut pas criant, puisqu’un nombre inégal de bateaux des deux côtés — cent bateaux pour Cuba, contre trente pour la Floride — a créé une certaine asymétrie. En 2008, Francis Alÿs retente l’expérience cette fois-ci dans le détroit de Gibraltar, séparant sur treize km l’Europe et l’Afrique, l’Espagne et le Maroc. Don’t Cross the Bridge Before You Get to the River, a pour projet de former une ligne d’enfants portant chacun un bateau fait d’une chaussure (fig. 4). Ils quittent le Maroc en direction de l’Europe et inversement, une deuxième ligne d’enfants quitte l’Europe en direction du Maroc. Sur le même modèle que le travail précédent, une symbolique se crée autour des enfants. Les deux moments, montés en parallèle, reflètent une seule et même poétique : des enfants joyeux, le bruit des vagues, des petits bateaux bricolés et l’horizon plein d’espoir. Une fois les bateaux livrés à eux-mêmes, ils sont tour à tour submergés par les vagues, remontent à la surface, se redressent et ainsi de suite.
Le travail de Francis Alÿs, montre l’importance des actions artistiques, médiatrices des conflits frontaliers, par la mise en lumière de différentes issues. Depuis une vingtaine d’années, la frontière est devenue un sujet essentiel aux débats politiques, indissociable de celui de l’immigration. Les frontières géographiques laissent leur place à des frontières politiques et culturelles, véritables outils de conquête du pouvoir. Prenons le cas de la frontière-mur séparant les États-Unis et le Mexique, terrain de répression quotidienne ❶❽, ou encore l’omniprésence de la frontière turco-syrienne dans la guerre syrienne opposant les pro-Asssad (défendant le régime en place), les rebelles (souhaitant instaurer un nouveau gouvernement plus démocratique), les Islamistes (cherchant à prendre le pouvoir) et les Kurdes (réclamant l’indépendance du Kurdistan). À travers son « Word Factbook »❶❾, la Central Intelligence Agency (CIA) répertorie les conflits mondiaux liés aux frontières. Cette liste dévoile l’ampleur des tensions frontalières, puisque la majorité des pays semblent impliqués dans un ou plusieurs conflits mondiaux. Seuls, la Belgique et l’Autriche semblent neutres.
À ces conflits, peut être repensé un monde sans frontière « terrestre », tel un bien public mondial, géré par une gouvernance globale des migrations et s’appuyant sur des normes internationales. Cependant, cette hypothèse est rapidement mise à mal. Les frontières ne sont pas seulement des manifestations physiques — barrières, douaniers, contrôles de police, etc. — mais également culturelles et sociales, idéologiques, où l’Autre intrigue, dérange ❷⓿. Ces frontières formelles, imaginaires, souvent invisibles et pourtant très actives, peuvent se construire partout, creusant des fossés entre les groupes sociaux et un clivage dangereux, encouragé par les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Marc-Henry Soulet, 2010). À ce titre, il est courant de retrouver la même idéologie chez des personnes n’exerçant aucune mobilité depuis des décennies, basée sur un passé postcolonial et alimentée par les médias et les politiques sécuritaires, véhiculant pléthores de stéréotypes à l’encontre des autres, ennemis dans la fabrique de l’identité. De nombreux artistes travaillent à ébranler ces certitudes et surtout à faire émerger les consciences individuelles.
fig.5 Bansky, Sans titre, 2015, pochoir urbain, photographie de l’oeuvre [Réinterprétation du Radeau de la Méduse]. ©Philippe Huguen/AFP.
fig.6 Bansky, Sans titre, 2018, pochoir urbain, photographie de l’oeuvre postée du compte Instagram de @Bansky, [Jeune fille recouvrant une croix gammée]. ©Bansky
C’est le cas de Bansky, qui a investi les murs de Calais, fin 2015, à la suite de son intervention sur les murs de Gaza. L’un des pastiches représente Le radeau de la méduse, peint par Géricault (fig. 5). Cependant, au lieu de représenter le navire L’Argus, qui avait secouru les rescapés du naufrage tragique de la Méduse, il représente un car-ferry, semblable à ceux qui effectuent les liaisons entre Calais et Douvres, mais qui restent inaccessibles aux migrants. Ironie du sort, cette œuvre de Bransky peut renvoyer, a contrario, au sort des six cent vingt-neuf migrants du bateau de l’ONG française SOS-Méditerranéen, qui ont dû rester en mer de nombreux jours, en juin 2018, rejetés par les différents pays susceptibles de les accueillir, à l’image de l’Italie ❷❶. Une autre œuvre de Bansky, prend sens sur les murs Porte de la Chapelle à Paris (fig. 6). Réalisée lors de la Journée mondiale des réfugiés, le 21 juin 2018, elle est localisée près de l’ancien centre de premier accueil des réfugiés (CPA), récemment fermé. Une petite fille y est représentée, recouvrant une croix gammée de motifs de tapisserie roses. Cette œuvre prend tout son sens, face aux projets d’attentats de groupuscules d’extrême droite ❷❷, projetant d’attaquer, entre autres, les migrants, comme nous révélait trois jours auparavant la presse nationale française ❷❸.
Le processus des mondialisations a été et reste catalyseur d’une division des peuples, à la fois géographique, culturelle et sociale, malgré une globalisation arrivée à son paroxysme. Ces conflits (in)humains face à l’altérité, face à l’Autre, ont laissé pléthores de traces indélébiles. Alors que la fabrique des frontières est plus que jamais visible à travers le monde, elle est également présente au sein des territoires, formant une extrême territorialité, qui exprime un fort sentiment d’appartenance ou d’exclusion, entraînant un mode de comportement particulier. À travers son ouvrage La condition cosmopolitique écrit en 2013, Marc Augier conseille pour l’analyser de « déplacer le lieu et le moment du regard depuis le centre et l’ordre vers les bords et le désordre, travailler les marges, là où le soi se confronte à l’autre » ❷❹. C’est ce que j’ai entrepris pendant un an, à travers un travail d’investigation artistique, nommé La présomption d’innocence à la française.
SOLENN TENIER
❶ Jean-Pierre Warnier, La mondialisation de la culture, 4e édition revue et corrigée, Repères (Paris: La Découverte, 2008) page 18.
❷ Amadou Mbaye est en terminale au lycée Claude Nicolas Ledoux à Beçanson.
❸ Concours international, organisé à Caen le 31 janvier 2015.
❹ Amadou Mbaye, « Partir pour vivre », in Les concours de plaidoiries pour les droits de l’homme (Les concours de plaidoiries pour les droits de l’homme, Mémorial de Caen: Mémorial de Caen, 2016), page 25.
❺ Fabrice Joly, « Tous migrants ? », 02 Revue d’art contemporain, Hiver 2015-2016, pages 6-11.
❻ Hou Hanru est directeur artistique du Musée des arts du XXIe siècle à Rome. Il est également curateur de nombreuses manifestations internationales (Biennale de Shanghai en 2000, Biennale de Gwangju en 2002, Nuit Blanche à Paris en 2004, Biennale de Tirana (Albanie) en 2005, 10e Biennale d’Istanbul en 2007, Biennale de Lyon en 2009,etc.)
❼ Emmanuelle Lequeux, « Entretien avec Hou Hanru », Beaux-Arts Magazine, septembre 2009, page 11.
❽ J’ai rencontré Jamshid Golmanaki en juin 2017, dans le cadre d’une formation professionnelle, ayant pour objectif de lui apprendre à utiliser Facebook pour la communication digitale de son association Horizon Communication.
❾ Jamshid Golmakani. Iran : Cri d’un peuple indigné [En ligne]. Documentaire, 2013. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=OQLk8xA0RJ8 (vidéo consultée le 26 juin 2018).
❶⓿ Jamshid Golmakani. Iran, le rêve d’une démocratie [En ligne]. Documentaire, 2008. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=3a5KomNRoHk (vidéo consultée le 26 juin 2018).
❶❶ Solenn Tenier, « Témoignage d'un exilé politique iranien : Jamshid Golmakani ». [En ligne]. In WTF Journal, 2021. Disponible sur : https://www.so-com.agency/temoignage-d-un-exile-politique-iranien-jamshid-golmakani
❶❷ Je suis Madrilène.
❶❸ Solenn Tenier, « Une courte histoire de l'immigration française » [En ligne]. In WTF Journal, 2021. Disponible sur : https://www.so-com.agency/une-courte-histoire-de-l-immigration-francaise
❶❹ Gildas Simon, La planète migratoire dans la mondialisation (París: Armand Colin, 2008).
❶❺ Guy Di Méo, « Gildas Simon, La planète migratoire dans la mondialisation » [En ligne]. Revue européenne des migrations internationales 26, n° 1 (1 février 2010) : 187 91. Disponible sur : https://remi.revues.org/5051 (article consulté le 27 juillet 2017).
❶❻ D’origine belge, l’artiste vit et travaille au Mexique, où il questionne les enjeux de frontières et e territoires. Il développe son travail dans plusieurs villes, dont New York, Londres, Lima et Jérusalem. Découvrir son travail sur son site internet : « Francis Alÿs » [En ligne]. Site officiel de l’artiste. Francis Alÿs. Disponible sur : http://francisalys.com (site internet
consulté le 20 juillet 2017).
❶❼ Ce sont les premières paroles prononcées lors de la vidéo-reconstitution de la performance. In Alÿs, Francis. Bridge / Puente. Art [En ligne]. Youtube, 2015. Disponible sur : http://francisalys.com/bridge-puente/ (vidéo consultée le 28 juin 2018).
❶❽ « Enfants migrants : prêts à tout pour vivre le rêve américain » [En ligne]. Enquête exclusive, 2 octobre 2018. Disponible sur : https://www.6play.fr/enquete-exclusive-p_831/enfants-migrants-prets-a-tout-pour-vivre-le-reve-americain-c_12166353 (documentaire consulté le 22 octobre 2018).
❶❾ Central Intelligence Agency, « The World Factbook » [En ligne]. Disponible sur : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2070.html (page consultée le 31 décembre 2016).
❷⓿ Solenn Tenier, « la crise migratoire aux portes du Conflit haïtiano-dominicain » [En ligne]. In WTF Journal, 2021. Disponible sur : https://www.so-com.agency/la-crise-migratoire-aux-portes-du-conflit-haitiano-dominicain
❷❶ Jérôme Gautheret, « Rejeté par l’Italie et par Malte, un navire humanitaire avec 600 migrants cherche un port » [En ligne]. Le Monde édition, juin 2018. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/06/11/un-navire-avec-600-migrants-a-son-bord-se-cherche-un-port_5312710_3214.html (article consulté le 28 juin 2018).
❷❷ « Néo-fascistes, populistes : faut-il en avoir peur ? » [En ligne]. Complément d’enquête, 18 octobre 2018. Disponible sur : https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/749435-neo-fascistes-populistes-faut-il-en-avoir-peur.html (reportage consulté le 22 octobre 2018).
❷❸ Jérémie Pham-L, « Arrestation de 10 personnes soupçonnées de préparer des attentats anti-musulmans en France » [En ligne]. leparisien.fr, Le Monde édition, juin 2018. Disponible sur : http://www.leparisien.fr/faits-divers/corse-un-homme-proche-de-l-extreme-droite-interpelle-lors-d-une-operation-antiterroriste-24-06-2018-7791342.php (article consulté le 28 juin 2018).
❷❹ Alain Bertho, « Les frontières de la mondialisation et le piège identitaire » [En ligne]. Métropolitiques, 26 avril 2013. Disponible sur : https://www.metropolitiques.eu/Les-frontieres-dela.html (article consulté le 3 septembre 2018).
Décryptage de la campagne Africa Now des Galeries Lafayette
La littérature des Lumières, trace d'une histoire (in)humaine.
Fabrique de frontières terrestres, sociales et culturelles
Les mobilités humaines « forcées » omniprésentes sous la troisième mondialisation.
Le droit à l'image des détenus
épisode 2